JONES W.E. – Biggles & cie

Réf: ra-clejbc
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Description

Traduit de l’anglais par Emmanuel SCAVEE

Illustration de couverture d’Éric LOUTTE

Extrait

1/   Cinq minutes avant midi, Smyth fit tourner les moteurs du Cormorant. Il les laissa chauffer pendant deux à trois minutes, puis, lentement, les yeux fixés sur les instruments de bord, il ouvrit les gaz à fond. S’étant assuré que les moteurs tournaient bien à la vitesse requise, il descendit et fit le tour de l’appareil pour rejoindre Biggles, Algy et Ginger, qui se tenaient devant en tenue de vol.

   - Ainsi, tu n’as pas parlé de ta visite à Raymond ? disait Algy.

   - Non, répondit Biggles. Ça nous aurait embarqué dans de longues explications. Cronfelt aurait bien sûr voulu savoir ce que Raymond avait dit et ainsi de suite. Or, au sujet de ce vol, je préfère que personne, en dehors de nous, ne sache ce qui s’est dit, dans la mesure où ça concerne nos plans. Une fois la discussion lancée, j’aurais dû lui raconter que nous avons acheté un vieux Bulldog de la R.A.F. pour servir d’escorte et que Raymond nous a refilé deux mitrailleuses, etc. Après tout, ce sont nos oignons, pas de Cronfelt. D’ailleurs, je l’ai prévenu que je mènerais cette affaire à ma manière. Je veux que l’idée de l’escorte reste secrète. Personne ne doit voir l’appareil au sol ; donc personne ne doit entrer dans ce hangar. Il faut que la porte reste fermée en permanence, sauf pour entrer ou sortir les appareils. Puisque nous avons aussi installé nos quartiers dans le hangar, il devra toujours y avoir quelqu’un ici pour que nul ne puisse y enter sans qu’on le sache.

 

2/   Le matin suivant, un peu après neuf heures, Biggles se rendit au bureau de Lombard Street, où il rencontra d’abord Stella, ravie de son second succès. Quant aux deux associés, ils jubilaient. Cronfelt, avec sa brusquerie coutumière, le congratula pour la ruse dont il avait fait preuve en sauvant l’or et décréta que, de toute évidence, la création de Biggles & Co avait résolu le problème du transport.

   Mais Biggles n’en était pas si sûr. Le silence inexplicable d’Algy le rendait maussade et taciturne. Pourtant, fidèle à sa stratégie de discrétion, il préféra ne pas évoquer ce fait préoccupant, même devant ses employeurs. Si Algy allait bien, il n’y avait pas à s’inquiéter, et s’il lui était arrivé malheur, ni Cronfelt ni Carstairs ne pourraient rien y faire, se disait-il. En outre, il se rendait compte que s’il en parlait, il aurait dû expliquer ce qu’Algy faisait dans un autre avion, et il préférait ne dévoiler à personne que les transports d’or avaient été escortés par un monoplace équipé de mitrailleuses. C’est pourquoi il ne dit rien et, après avoir remis le reçu qu’on lui avait signé pour la dernière cargaison il retourna à l’aéroport.

 

3/   Résumé

   Biggles & Cie, c’est la raison sociale d’une entreprise de transports par avion.

   La Deuxième Guerre Mondiale est terminée et nous retrouvons Biggles et ses compagnons accomplissant la mission de livrer, pour le compte de banques de différents pays, de l’or et des diamants. Biggles réalise ainsi un travail de tout repos !

   C’est mal le connaître… en effet, si notre ami a accepté de donner son nom à une firme commerciale, c’est qu’il y a, rôdant autour de lui, un ennemi mystérieux qui veut s’emparer des précieuses cargaisons.

   La lutte entre Biggles et les gangsters se déroule comme un match particulièrement violent.

   Biggles, grâce à son courage et à sa ruse, gagne les trois premiers rounds.

   Mais le quatrième round débute mal ; c’est une rencontre sévère qui a lieu dans un de ces magnifiques châteaux médiévaux qui se dressent sur les bords du Rhin.

   Qui sortira vainqueur de ce dernier round ?

 

Descriptif

Editions Claude Lefrancq Editeur Poche année 1996 ISBN 287153318, Bon Etat général, couverture souple, tranche et dos légèrement passés et marqués, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11,2x18,2 cm, 224 pages

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