ROSENBLUM Robert – Qua ta main gauche ignore

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Description

Titre original « The good thief » Robert Jay ROSENBLUM, 1974.

Traduit de l’américain par Maurice Bernard ENDREBE

Extrait

1/   Deggan hésita :

   - J’y ai pensé, je l’avoue. Non que j’aie le moindre doute à cet égard, mais parce que je m’en voudrais de vous avoir replacé dans une situation moralement embarrassante pour vous. J’entends : si vous étiez contraint de… de recourir à des mesures extrêmes. Je n’ai aucune idée de ce qui vous attends là-bas. Mais tout bien pesé, parce que j’ai personnellement en vous la plus entière confiance, j’ai avancé votre nom. En même temps que ma recommandation, j’ai envoyé une relation de votre procès. A en juger par la réponse que j’ai reçue de Rome, on y semble tout disposé à fermer les yeux sur ce côté de votre personnalité, si l’on juge que vous êtes un homme idoine. Après tout, ce ne sont pas les précédents qui manquent : il n’est que de lire la vie de certains papes !

   Deggan semblait résolu à arrondir tous les angles. Mais une raison beaucoup plus forte m’amenait à douter de l’utilité de faire un voyage de cinq mille kilomètres pour me rendre au Vatican.

   - Vous oubliez un détail, Père : au fil des ans, je suis devenu un bien piètre catholique.

   Comme tant d’âmes perdues, j’étais passé de la ferveur au reniement. J’avais trop attendu du ciel, trop espéré, et ma déception avait été trop vive.

   - A certains égards, je dois convenir que vous avez raison, soupira Deggan. Vous êtes devenu un vrai païen. Mais la piété n’est pas exigée pour le travail qui vous attend. Je dirai même mieux : en la circonstance, puisque vous êtes catholique, il est de beaucoup préférable que vous ne soyez pas un bon catholique. Sinon, ça pourrait vous poser es cas de consciences. Voyez-vous…

   Le père Deggan prit un temps, qu’il employa à saucer son assiette.

   - Voyez-vous, j’ai le sentiment que le problème est d’ordre interne. Quel qu’il soit, le crime en question n’a pas été commis par quelqu’un de l’extérieur…

 

2/   Résumé

   D’origine italienne, Peter Reno est co-directeur à New York d’une compagnie de vigiles, à laquelle a apporté son expérience d’ancien inspecteur de la Brigade criminelle.

   Mais si Reno n’appartient plus à la police, c’est parce qu’il a fait l’objet d’un procès pour avoir abattu deux hommes désarmés sans faire de sommations. Une douloureuse épreuve qui l’a profondément marqué et durant laquelle un prêtre lui a été d’un grand réconfort.

   Et ce prêtre, le père Deggan, lui demande un service en retour : se charger d’une affaire dont il ne peut rien lui dire sinon qu’elle est d’une extrême gravité. Peter ne s’attendait cependant pas à ce que Deggan l’envoie à Rome ni que le Vatican le charge d’enquêter sur l’étrange mort d’un curé de campagne.

   De Rome à Florence, en passant par de lumineux villages d’Ombrie, Peter Reno fera des découvertes insolites, qui mettront sa vie en danger et lui poseront de cruels cas de conscience.

   Un roman très actuel, écrit avec autant de force que d’émotion, qui impose d’emblée le nom de Robert Rosenblum à l’attention des lecteurs les plus blasés.

 

Descriptif

Editions Robert Laffont Réponses année 1999 ISBN 2221087054, Bon état général, couverture souple, tranche et dos légèrement marqués, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché grand format de 14,8x23,2 cm, 402 pages

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