Payot

WESTLAKE Donald – Le couperet

Réf: pt-prn375
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Description

Titre original « The Ax » Donald Westlake, 1997.

Traduit de l’américain par Mona de PRACONTAL

Extrait

1/   Moi, je l’embaucherais, avant de m’embaucher. Ce diplôme de génie chimique me reste vraiment en travers de la gorge.

   Et l’assurance du type. Et il est resté vingt-cinq ans chez le même employeur, donc ce doit être un bon et loyal employé (tout comme eux, bien sûr, sont des employeurs mauvais et déloyaux, ce qui n’a pas d’importance).

   La forme de son CV est la seule chose qui le dessert. Cette façon de mettre un titre vraiment trop artificiel, même chose pour son bavardage maîtrisé. Sa préciosité agace, avec sa » liberté d’offrir » ses services et ses trois filles qui « poursuivent des études universitaires », comme si elles faisaient toutes Oxford et non pas un premier cycle lambda. Il ne fait aucun doute que le type est un raseur pontifiant, mais il est parfait pour n’importe quel boulot dans lequel je serais très bon, et à cause de cela je le hais.

   Lundi 12 mai. Au petit déjeuner, je dis à Marjorie qu’aujourd’hui je vais faire des recherches en bibliothèque, chose à laquelle je consacre effectivement du temps parfois, je parcours les derniers magazines et journaux en quête de pistes d’emplois qui pourraient se présenter mais qui ne figurent pas encore dans les petites annonces.

   Le lundi et le mercredi sont les jours où Marjorie a un de ses boulots à temps partiel. Nous avons vendu la Honda Civic l’année dernière, je devrai donc la conduire au cabinet du Dr Carney puis revenir la chercher en fin de journée. Elle est la réceptionniste de notre dentiste, maintenant, deux jours par semaine, et elle touche un salaire hebdomadaire de cent dollars, payé au noir. Le samedi après-midi, elle est caissière au New Variety, notre cinéma local, c’est son second temps partiel, pour lequel elle touche le salaire minimum, déclaré, et une fois impôts déduits, il ne lui reste rien à ramener. Mais elle préfère sortir de la maison, faire quelque chose et l’avantage en nature est que nous pouvons aller au cinéma gratuitement.

 

2/   Résumé

   Cadre supérieur dans une usine de papier pendant vingt-cinq ans, Burke Devore vient d’être licencié. Pas pour faute professionnelle, non, il est tout simplement victime des compressions, dégraissages, restructurations, avec la perte de son emploi, c’est toute l’existence de Burke qui s’écroule. Pour retrouver ce « bonheur » qu’il estime avoir mérité par son labeur, il est prêt à tout. Même à franchir les barrières de la morale. Mais quelle morale, au fait ?

   Donald Westlake a choisi de faire le procès du monde terrifiant dans lequel nous vivons, uniquement axé sur la course au profit. Il s’attaque au problème du chômage sous un angle pour le moins inattendu. Ce roman a été unanimement loué par la critique.

   « Dévastateur, désespéré, d’une noirceur absolue, Le Couperet se lit d’une traite. Jusqu’à la chute, terrifiante et jubilatoire. C’est sans conteste un des meilleurs romans noirs de l’année. » Michel Abescat, Le Monde.

   « L’irrésistible monsieur Westlake nous bluffe encore avec quelques pages vigoureuses intitulées Le Couperet, qui frôlent, disons-le, le chef-d’œuvre. » Martine Laval, Télérama

 

 

Descriptif

Editions Payot Rivages Noir 375 année 2000 ISBN 2743607114, état général Moyen, couverture souple, tranche et dos moyennement marqués, intérieur assez frais, tranches des pages un peu salies, livre d’occasion broché format poche de 11x17 cm, 254 pages

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