Titre original : « QUEEN LUCIA »
Traduit de l’anglais par Yves-Marie Deshays et Patrick Micel
 
L’auteur
 
   Edward Frederick Benson (1867-1940) est issu d’une famille assez curieuse : son père devint archevêque de Cantorbéry, sa mère – Mary Sidwick – fut saluée par le Premier ministre de Gladstone comme « la femme la plus intelligente d’Europe », tandis qu’un de ses frères cadets, Robert Hugh, pasteur converti au catholicisme, devint camérier du pape Pie X, dont il chanta les louanges à travers plusieurs romans (« Lord of the World » et « Loneliness »). Quant à E.F. Benson, archéologue et écrivain précoce, prolifique, il connut le succès avec des romans de mœurs mondains dont notamment « Dodo » (1893) et « Vendange » (1898). Vers 1918, il s’installa à Rye, dans le Sussex, en devint maire et y rédigea le « Cycle de Mapp et Lucia ». Il fut adulé par des personnalités aussi différentes que Noel Coward, Nancy Mitford ou W.H. Auden.
 
Présentation du livre
 
   « Queen Lucia », premier volume du « Cycle de Mapp et Lucia » qui en réunit six, est une satire de la bourgeoisie provinciale anglaise au lendemain de la guerre 14-18. Lucia, une jolie quadragénaire métamorphosée en tyran culturel et en arbitre des élégances, règne en despote éclairé sur le petit village de Riseholme et y impose son idée de la culture et des bonnes manières.
   Beaucoup d’humour imprègne cette comédie cocasse et ironique. C’est avec jubilation non dépourvue de cynisme qu’Edward Frederick Benson (1867-1940) trace un portrait sans concession d’un tout petit monde dont il souligne avec affection le ridicule snobisme.
   Amis de Jeeves et de P.G. Wodehouse, à vos marques ! E.F. Benson est de la famille !

Editions 10 18 n° 2701 collection domaine étranger année 1996, ISBN 2264023015, état général moyen, couverture souple, couverture et tranche un peu marqués, tranches des pages et intérieur jaunis, livre d’occasion broché format poche de 10,7x17,7 cm, 433 pages.