Éditions Rencontre

GOLDSMITH Olivier – Le pasteur de Wakefield

Réf: RE-EROGPW
3,00 € TTC
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Description

Traduit par Floris Delattre
 
Début de la préface
 
   Le portrait que Reynolds nous a laissé de Goldsmith nous montre un homme assez corpulent, au visage boursouflé, presque empâté. Le front est dégarni, le cou puissant, et le col de la chemise largement ouvert annonce la tenue romantique d’un Byron ou d’un Shelley. Ce qui frappe dans ce portrait, c’est l’expression du visage qui est faite d’inquiétude, de tristesse, en dépit des lèvres toujours prêtes, semble-t-il, à s’éclairer d’un sourire finement ironique.
   Inquiétude, tristesse : comme au héros de son roman, les épreuves n’ont pas été épargnées à Oliver Goldsmith. Son père, pasteur protestant, était à la tête d’une pauvre petite paroisse de la campagne irlandaise.
   Né en 1728, Olivier est le cinquième d’une famille de sept enfants. De petite taille, le visage grêlé par la petite vérole, c’est un garçon timide et sensible, soucieux d’être apprécié, d’être approuvé.
   A 17 ans, il est envoyé à Trinity College à Dublin, mais comme son père s’est saigné à blanc pour doter une de ses sœurs, Olivier doit entrer à l’Université en qualité de boursier. Il y restera quatre ans, menant une existence d’étudiant impécunieux mais cet état ne l’empêchera pas de passer de joyeux moments avec ses camarades. De retour chez sa mère, car son père est mort entre-temps, il lui faut choisir une carrière et il songe successivement à la théologie, à l’enseignement puis au droit, mais finalement un oncle généreux lui offre les moyens de se rendre à Edimbourg pour y étudier la médecine. C’est ainsi qu’en 1752 il quitte l’Irlande pour n’y plus jamais retourner. Il passe un an en Ecosse puis va faire son tour d’Europe.

Editions Rencontre année 1962, état général correct, couverture rigide, intérieur et tranches des pages un peu jaunis, livre d’occasion relié format de 12,3x18,3 cm, 407 pages.
 

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