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STEEL Danielle – Seconde chance

Réf: re-p13355
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Description

Titre original « Second chance » Danielle Steel, 2004.

Traduit de l’américain par Emilie Rofas

Extrait 1

   La semaine suivant sa rencontre avec John Anderson, Fiona assista pendant deux jours à d’importantes séances photo mises en scène par le célèbre photographe Henryk Zeff, avec six des mannequins les plus en vogue du moment, présentant les modèles de quatre grands couturiers. Henryk Zeff était venu de Londres, accompagné de quatre assistants, de sa femme de dix-neuf ans et de leurs jumeaux de six mois. Les séances furent extraordinaires, Fiona était convaincue que les photos seraient sensationnelles ; mais la semaine entière fut un véritable enfer. Les mannequins étaient difficiles et exigeant ; l’une d’entre elles prit de la cocaïne presque en permanence, deux autres avaient une liaison et se disputèrent violemment en pleine séance, et la plus connue mangeait si peu qu’elle s’évanouit au bout du troisième jour. Elle affirmait qu’elle était « au régime », mais les médecins qui vinrent la soigner craignaient qu’elle n’ait une mononucléose. La plupart des prises de vue eurent lieu sur la plage, et avec leurs manteaux de fourrure, le soleil brûlant et la chaleur torride, elles faillirent toutes mourir de chaud. Dans l’eau jusqu’à la taille, ce qui était la seule manière de se rafraichir, Fiona les regardait en s’éventant à l’aide d’un grand chapeau de paille. Cet après-midi-là, son portable se mit à sonner pour la énième fois de la journée. A chaque fois, c’était le bureau qui l’appelait pour un nouveau problème, car ils étaient en pleine préparation du numéro de septembre. Les photos étaient pour celui d’octobre, mais Zeff n’avait pas pu leur proposer d’autre créneau, son agenda étant complet pour le reste de l’été. Cette fois-ci pourtant, ce n’était pas le bureau qui l’appelait, mais John Anderson.

   - Bonjour, Fiona, comment allez-vous ?

   Il semblait détendu et de bonne humeur, en dépit de la longue et pénible journée qu’il avait derrière lui, mais il n’était pas du genre à se plaindre, surtout auprès de quelqu’un qu’il ne connaissait pas bien. Il avait bataillé tout l’après-midi pour garder un client important qui menaçait de partir et avait finalement réussi à le convaincre de rester. A présent, il se sentait vidé.

   - Est-ce que je vous dérange ?

   Fiona étouffa un petit rire. L’une des filles venait de défaillir, et une autre avait lancé une bouteille d’Evian sur Henryk Zeff, parce qu’il l’avait exclue d’une prise de vue.

   - Non, pas du tout. C’est le moment idéal pour appeler, dit-elle en riant. Mes mannequins tombent comme des mouches et piquent des crises de nerfs, l’une d’entre elles vient de lancer quelque chose à la tête du photographe, on est tous au bord de l’évanouissement à cause de la chaleur, et la femme du photographe a des jumeaux qui ont trop chaud et n’arrêtent pas de hurler. Bref, une journée ordinaire à Chic.

 

Extrait 2  

   Lorsqu’ils partirent pour le défilé Chanel le lendemain matin, John portait un costume gris avec une chemise blanche et une cravate bleue nuit, et Fiona un tailleur Chanel noir classique, comme pour compenser les folies de la nuit. Elle paraissait encore plus sexy que d’habitude, du moins aux yeux de John, qui l’enlaça et la serra contre lui pendant que l’ascenseur descendait. Fiona étouffa un petit rire.

   - Tu m’as l’air de bonne humeur, ce matin, la taquina John.

   Tous les deux l’étaient, et à juste titre, car ils avaient passé une nuit merveilleuse.

   - Je pensais juste aux caméras de l’ascenseur. On pourrait leur donner quelque chose d’intéressant à regarder, si on le voulait, dit-elle en riant à nouveau.

   Mais à cet instant les portes s’ouvrirent sur une famille japonaise. John sortit de l’ascenseur derrière Fiona, en arrangeant sa cravate. Tous les deux avaient l’impression que le monde entier voyait ce qui s’était passé pendant la nuit.

   - Crois-tu que ma jupe est trop courte ? demanda Fiona d’un air inquiet tandis qu’un agent de la sécurité leur ouvrait la porte de la rue Cambon, d’ordinaire fermée aux clients.

   On ne l’ouvrait que pour Fiona. Chanel n’était qu’à quelques mètres de là et sans cela, il leur aurait fallu faire le tour de la place Vendôme.

   - Je crois surtout qu’elle devrait l’être encore plus, répondit John à voix basse alors qu’ils arrivaient chez Chanel.

   Il y avait dehors une foule de gens qui attendaient de pouvoir entrer, ainsi que la horde habituelle de paparazzi et des photographes de mode. La maison Chanel n’était pas grande, si bien que les invités étaient triés sur le volet. En apercevant Fiona, les vigiles firent écarter la foule pour la laisser passer. Elle saisit alors john par le bras, et celui-ci entra à ses côtés, sous les flashs des photographes.

   - Ça ne pose pas de problèmes qu’ils nous voient ensemble ? murmura-t-il.

 

 

Descriptif

Editions Pocket 13355 de 2007 ISBN 9782266172905, bon état général, couverture souple, tranche et dos un peu marqués et passés, intérieur assez frais, livre d’occasion broché format poche de 11,2x17,8 cm, 260 pages 

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